Transcript vidéo « Documentaire relogement d’urgence en cas de violences conjugales »

Titre de la vidéo : « Documentaire relogement d’urgence en cas de violences conjugales »

[Musique] 

(0 :17)

Sarah BARUKH, Présidente, Auteure Engagée de « 125 et après » : en France chaque année il y a environ 270 000 plaintes pour violence conjugale, 90% il s’agit de femmes qui portent plainte contre des hommes. 

(0 :27)

Muriel REUS, Fondatrice et Présidente de « Femme avec » : Quand une femme reste chez elle avec un conjoint violent, ça peut se transformer en drame et on sait trop souvent que ça se transforme en drame.

(0 :35)

Keren NOBLINSKI, Avocate experte en droit pénal : c’est dans ce domicile familial le plus souvent qu’elles font l’objet de sévices de violence physique de violence, psychologique de violence économique parfois de violence sexuelle. 

(0 :45)

Sarah BARUKH : Près d’une femme sur cinq en France sera victime d’un couple toxique et pour la moitié d’entre elles elle reste parce qu’il n’y a pas de solution d’hébergement. 

(0 :55)

Guillaume BORIE, Directeur Général d’AXA : la réalité c’est que pour les femmes qui sont victimes de ces violences à ce moment précis leur lieu de vie leur habitation est inhabitable.

(1 :03)

Alice HOLZMAN, Directrice Clients France, Membre du COMEX : et face à ce risque en tant qu’assureur il nous a semblé nécessaire de s’engager pour accompagner finalement protéger les femmes victimes de violence et ça on le fait en faisant évoluer nos contrats d’assurance habitation.

(1 :18)

Guillaume BORIE : on a bien sûr une solution de relogement d’urgence après inondation après un événement naturel après un incendie.

(1 : 25)

Alice HOLZMAN : et ce qui nous a semblé finalement le plus logique c’est de répliquer cette clause pour la mettre à disposition de femmes victimes de violence conjugale on a l’impression que c’est très simple qu’il suffisait d’ajouter quelques mots mais ce sont quelques mots qui changent tout. 

(1 :38)

Mathieu GODART, Directeur Général IARD, Membre du COMEX : en intégrant cette nouvelle clause à l’assurance habitation qui touche la quasi-totalité des Français si on peut avec cette nouvelle garantie sauver une vie on sera extrêmement fier. 

(1 :47)

Christèle Clément, Responsable Opérationnelle JURIDICA : bah le départ c’est une étape capitale et c’est là qu’on peut intervenir pour proposer le relogement temporaire et on passe le relais alors à AXA assistance qui va trouver le logement adapté à sa situation et celle de ses enfants le cas échéant.

(2 : 02)

Constance LEPAPE, Juriste Experte Violences (au téléphone) : Elle’s Angels JURIDICA bonjour.

(2 :05)

Lola BRÄNDLI, Juriste Experte Violences (au téléphone) : Madame BRÄNDLI Elle’s Angels bonjour.

(2 :08)

Constance LEPAPE, (au téléphone) : si si si alors vous êtes victime, on va mettre le mot dessus.

(2 :14)

Nathalie AUBONNET, Directrice Générale JURIDICA : alors Elle’s Angels c’est un programme de mécénat qui lutte contre les violences faites aux femmes qu’on a lancé il y a 10 ans. Comme on est une entreprise composée de juristes et à 80 % féminine bah tout naturellement le droit des femmes était un engagement dans laquelle on avait envie de se mobiliser.

(2 : 30)

Christèle CLEMENT : la première étape consiste à écouter la victime à la laisser parler à la croire et puis arrive l’expertise et donc l’information juridique sur ses droits des informations pratiques aussi et on la rassure ce n’est pas parce que c’est son mari qui a signé le contrat qu’elle ne pourra pas bénéficier de notre aide.

(2 :49)

Constance LEPAPE, (au téléphone) : c’est pour ça qu’une association d’aide aux victimes pourrait être très utile ils ont des juristes spécialisés dans l’aide aux victimes justement qui peuvent vous aider à rédiger ce courrier à mettre des mots sur ce que vous avez vécu à les qualifier juridiquement pour pouvoir porter plainte auprès du Procureur de la République nous si vous voulez à notre niveau on a également on peut également vous accompagner que ce soit sur le plan psychologique ou ensuite pour la prise en charge des frais honoraires de votre avocat dans le cadre de la procédure on peut également mettre à votre disposition un bouton qui s’appelle le « mon Cherif ». 

(3 :20)

Lola BRÄNDLI, (au téléphone au sujet du bouton mon Cherif) : alors en fait c’est un bouton qu’on peut qu’on puisse garder avec soi soit vous pouvez l’accrocher au vêtement le mettre dans votre sac ce qui est le mieux pour vous ça va vous permettre d’enregistrer ce qui se passe d’alerter vos proches aux besoins et vous êtes géolocalisé donc ça va leur permettre eux en cas de difficulté de savoir où vous êtes et de vous rejoindre à ce moment-là.

(3 :38)

Alexandra TOFFOLO, Juriste Experte Violences : le départ c’est toujours un moment anxiogène pour ces femmes quitter son agresseur ça peut engendrer un nouveau cycle de violence et du coup elles ont peur et souvent on a des femmes qui sont piégées dans ce cycle et qui qui n’ont pas de solution en fait immédiate et sécuriser qui leur permettent de partir. 

(3 :56)

Lola BRÄNDLI, (au téléphone) : nous on a deux possibilités ce qu’on peut vous vous proposer un hébergement temporaire de sept nuits à l’hôtel avec vos enfants donc en trouvant un lieu qui soit le plus approprié pour vous ou alors on peut vous proposer ce qu’on appelle notre approchement près d’un proche de confiance je crois que c’est ce que vous vouliez davantage c’est-à-dire qu’on se charge en fait de vous transporter avec vos enfants avec tout ce qu’il faut vers la personne de votre choix.

(4 :19)

Alexandra TOFFOLO : ça donne du sens aussi à mon travail parce que je me dis qu’à mon petit niveau je peux aider et peut-être sauver aussi une vie leur permettre de passe à autre chose d’avoir un second souffle.

(4 :33)

Christele CLEMENT (en réunion avec les juristes Elle’s Angels) : pour mémoire c’est une dame à qui on a proposé l’hébergement temporaire qui a accepté et depuis lors il s’est passé.

(4 :41)

Constance LEPAPE (en réponse à Christèle CLEMENT) :  elle était très émue au téléphone et elle était vraiment super heureuse de pouvoir bénéficier de ce de cet accompagnement de ce programme et elle et ses enfants nous ont vivement remercié. 

(4 :55)

Karl ZAILAH, Expert Assistance (au téléphone) : oui bonjour madame c’est Karl d’Axa Assistance j’ai bien pu voir que vous étiez actuellement à Aubervilliers et que vous souhaitiez à tout prix éviter le secteur de l’Oise. 

(5 :08)

Joachim MENDES, Chef de Projet Assistance : on est très fier en tant qu’AXA d’être les premiers adresser cette problématique qui est une problématique qui n’est pas simple et de venir en aide et ça donne tout le sens à notre métier. 

(5 :20)

Dounia ABASSA, Experte Assistance, avec Karl ZAILAH : prendre un appart-hôtel, c’est plus logique ou au moins il y a des micro-ondes on peut chauffer le biberon elle va pouvoir être à l’aise pour changer le bébé.

(5 :29)

Karl ZAILAH (au téléphone) : vous souhaitez un acheminement vers Appart Hôtel ? oui ? bien sûr alors ok on va on va organiser un taxi donc vous ne donnerez pas votre vrai nom et prénom par souci d’anonymisation et de sécurité donc je fais la réservation de l’hôtel et du taxi.

(5 :46)

Psychologue, Partenaire AXA : le déclic ça fait longtemps qu’elles élaborent et qu’elles pensent à partir mais il y a un tas de pensés, de conditionnement sur des années qui paralyse.

(6 :02)

Karen NOBLINSKI : il est fréquent que ces femmes elles aient le besoin, l’envie et la nécessité de quitter le domicile familial.

(6 :11)

Sarah BARUKH : quand on passe des années à être humilié tous les jours, qu’on a plus notre capacité de décision c’est-à-dire que on doit demander la permission avant de faire quelque chose avant d’aller voir quelqu’un, est-ce que on se sent capable de prendre ses valises de trouver un appartement et de partir ? C’est impossible. 

(6 :31)

Témoignage d’une Survivante de violences conjugales au téléphone : moi j’ai pensé à comment je vais faire parce que ça a commencé à vraiment être compliqué à la maison et je ne savais pas vers qui me tourner en fait à part la gendarmerie et voilà donc c’était vraiment une grande aide de savoir qu’il n’y a pas que moi toute seule en fait. Ce relogement de 7 jours ça a été vraiment un sas de décompression je pouvais être moi à nouveau en fait et être là pour mes enfants comme il faut donc c’était pour moi un soulagement donc le stress qui descend. Même mes enfants ils sont super contents parce que on respire, on arrive à revivre en fait parce que on vivait dans la peur là-bas. Je ne sais pas s’il y a d’autres assurances qui font ça mais franchement moi je vais en parler à autour de moi parce que c’est quelque chose quand même qui peut je dirais même sauver des vies.

(7 :22)

Ghada HATEM, Fondatrice et Présidente de « La maison des femme » : cette nouvelle réponse que propose AXA me semble intéressante par son caractère totalement sur-mesure c’est-à-dire qu’elle va répondre à l’ensemble de vos besoins y compris comment aller dans ce lieu d’hébergement. Ce dispositif permet aussi de se poser la bonne question c’est-à-dire où est-ce que j’ai envie de me reloger, est-ce que je vais privilégier la proximité avec mon ancien logement pour que les enfants restent à l’école, continuent à avoir leurs copains et ne soient pas coupé de leur environnement, ou est-ce que j’ai envie de me mettre en sécurité et de m’éloigner au maximum de mon agresseur, ce sont des questions essentielles il faut du temps. Donc 7 jours c’est un cadeau inestimable. 

(8 :00)

Nathalie AUBONNET : alors ce qui est nouveau c’est déjà un passage à l’échelle puisque finalement notre expérience qu’on a depuis 10 ans sur l’accompagnement des femmes victimes de violence et bien aujourd’hui c’est 2000 femmes qui ont été accompagnées dont on est très fier mais là on va s’adresser à l’ensemble des femmes qui sont couvertes chez AXA en assurance habitation donc c’est vraiment un passage à l’échelle vraiment plus important et jusqu’ici on a accompagnait sur le plan juridique psychologique et financier et là vraiment on va plus loin en accompagnant cette fois les femmes en les protégeant en les mettant à l’abri pendant une semaine.

(8 :28)

Karen NOBLINSKI : et toutes ces possibilités-là, justement ça les sort de ce cadre de violence et la proposition d’Axa aujourd’hui elle vient leur rappeler et leur offrir un nouveau droit qui oui, je pense les sauveras et sauvera des générations.

(8 :42)

Christèle CLEMENT : quand une victime nous rappelle pour nous remercier ça nous renforce dans notre sentiment d’être utile pour ces femmes, ça nous fait chaud au cœur on les partage entre nous ces remerciements et bah ça nous donne la conviction qu’on a qu’on a raison de s’être engagé sur cette voie-là.

(8 :58)

Muriel REUS : une entreprise peut changer une société ça peut transformer des comportements moi j’espère profondément que cette initiative va être suivie par tout un autre pan de l’entreprise, des entreprises françaises et internationales.

(9 :10)

Guillaume BORIE : si après ces mois de travail pour trouver une solution qui semble faire du sens pour les associations avec lesquelles on travaille si après tous ces efforts ça peut inspirer d’autres bah ce sera évidemment pour nous une immense fierté. 

(9 :24)

Alice HOLZMAN : il y a quelque chose de très important sur lesquels j’aimerais insister on ne fait pas ça juste pour faire évoluer un contrat et passer à autre chose on fait ça pour vraiment aider et contribuer à la protection des femmes victimes de violences.

[Musique]

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